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Coopération internationale

Le règlement relatif à la création de l’AEE et d’Eionet prévoit une coopération internationale active dans les domaines de travail essentiels de l’AEE. Les tâches de l’AEE comprennent la promotion de l’intégration des informations environnementales européennes dans les programmes internationaux de surveillance de l’environnement, la coopération avec des organismes et des programmes régionaux et internationaux tels que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour l'environnement – (PNUE), et la coopération avec des institutions dans des pays tiers.

Les engagements internationaux de l’AEE peuvent être déclinés en quatre volets:

  1. Coopération internationale et Eionet
  2. Relations régionales dans le voisinage de l’UE
  3. Relations avec les organisations internationales, les organes de l’ONU et les conventions mondiales
  4. Relations avec les pays et régions non européens

1. Coopération internationale et Eionet

Si Eionet est centré sur les pays membres de l’AEE, le règlement de l’AEE lui-même anticipait une ouverture en prévoyant une coopération avec «[...] les institutions de pays non membres de la Communauté qui sont en mesure de fournir des données, des informations et des connaissances [...]». Cette disposition a permis à des pays tiers de participer aux activités d’Eionet, puis de rejoindre l’AEE en tant que membres.

Eionet regroupe exclusivement des pays membres de l’AEE. Toutefois, en pratique, les activités d’Eionet comprennent une coopération bien établie avec les pays des Balkans occidentaux (pays coopérants de l’AEE).

2. Relations régionales dans le voisinage de l’UE

L’AEE possède une longue tradition de coopération thématique et transversale, également au-delà des pays de l’Eionet. Elle coopère notamment avec divers organes et processus régionaux qui couvrent des zones ayant des liens géographiques ou géopolitiques proches ou transfrontaliers avec l’UE, et où sont menées des politiques de l'UE clairement définies.

L’objectif du travail de base financé parl’AEE dans un contexte européen régional, est de contribuer aux informations environnementales et aux activités d’évaluation dans le cadre de diverses conventions et autres processus. En fonction des besoins, les contributions de l’AEE vont du partage de données et d’informations jusqu'aux ressources mises en œuvre pour les évaluations, ainsi qu’en favorisant les partenariats en matière de  réseaux et d’information.

3. Relations avec les organisations internationales

L’AEE s’appuie sur une longue tradition de coopération avec les organisations internationales et les organes de l’ONU, en particulier ceux traitant d’environnement et des aspects afférents, tels que l’ONU Environnement au niveau mondial et la Commission économique pour l'Europe des Nations unies au niveau paneuropéen. Ces relations couvrent à la fois des domaines thématiques (p. ex. le changement climatique et la biodiversité) et une coopération transversale. Dans le contexte thématique, l’AEE fournit des données et une expertise pour soutenir les pays membres et coopérants de l’UE et de l’AEE dans leur participation aux conventions internationales et aux nouvelles plates-formes mondiales d’évaluation de l’ONU. Dans ses travaux transversaux, l’AEE se concentre sur l’échange de connaissances et la promotion des principes du SEIS pour soutenir le renforcement de l’interface entre le savoir et les politiques.

Dans les activités thématiques comme dans les actions transversales, l’AEE agit en tant que partenaire direct de ces organismes, en fournissant une expertise pour les processus en cours, et en aidant les pays membres et coopérants de l’UE et de l’AEE à satisfaire à leurs obligations de rapports, à fournir des évaluations et à (co-)élaborer les positions de l’UE. Les travaux en soutien aux pays membres et coopérants de l’UE et de l’AEE sont menés dans le cadre de processus politiques majeurs. On peut citer par exemple la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans laquelle l’AEE joue un rôle actif de soutien concernant les mesures, le rapport et la vérification des émissions de gaz à effet de serre.

Après l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable, comprenant les objectifs de développement durable, il convient de concrétiser davantage le cadre de suivi et de contrôle de l’Agenda 2030 au niveau national, régional et mondial. L’AEE aura un rôle particulier à jouer au niveau régional pour contribuer aux travaux de suivi et de contrôle. Ces travaux seront menés en étroite coopération avec la Commission européenne et les États membres de l’UE.

Il existe également des engagements en cours avec le Système mondial des systèmes d'observation de la Terre du Groupe sur l’observation de la Terre, et avec l’Initiative des Nations Unies sur la gestion de l'information géospatiale à l'échelle mondiale.

4. Relations avec les pays et régions non européens

L’AEE partage son expertise, ses connaissances et ses approches avec divers organismes nationaux et régionaux non européens. Un dialogue régulier est établi avec l’Agence pour la protection de l’environnement des États-Unis depuis près de 20 ans, et il y a eu des échanges d’informations avec les pays d’Asie Centrale au cours des 15 dernières années.  En outre, l’AEE a des contacts et des échanges d'informations avec des institutions et des organismes comme par exemple en Australie, au Canada, en Chine, en Inde et en Corée du Sud, ainsi qu’au niveau régional avec des organismes africains, asiatiques et sud-américains.

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